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QUI SUIS-JE ?

Démarche artistique

Ma démarche artistique est relativement simple, je souhaite faire ce qu’il me plaît et créer ce qui m’inspire, sans m’imposer de limites, et sans m’enfermer dans un seul style, ce qui a toujours été, depuis mes débuts, un point d’honneur. Il est important pour moi de pouvoir changer de style sans forcément me justifier et surtout sans avoir à inventer un discours autour d’une œuvre. J’aime entendre les spectateurs interpréter eux-même ce qu’ils voient et leur permettre de ne jamais se tromper. J’ai d’avantage besoin de peindre et trouve dans ma pratique quelque chose de libérateur, dont j’ai la nécessité de pratiquer, plutôt que de chercher un motif significatif.

Durant mes études, la partie la plus compliquée pour moi, était de rédiger une note d’intention, je finissais souvent par écrire simplement ce que voulaient entendre les professeurs en trouvant un lien entre le discours et l’œuvre, qui n’existait pas. J’admire les artistes qui savent faire cela, mais je ne veux plus avoir à le faire car je trouve ça désagréable et ça ne m’est pas naturel, je préfère simplement dire que je peins car j’aime peindre.

Parfois pourtant je veux peindre pour une raison particulière, comme avec ma série Flou quotidien, ou encore Photo de famille, cependant ces temps-ci les peintures avec un discours derrière se font rare chez moi, peut-être cela reviendra, rien n’est définitif en art.

Mes plus grandes sources d’inspirations dans mon travail sont les peintres Gerhard Richter, Josef Albers, Berthe Morisot, Claude Monet et toute cette période impressionniste, aussi j’éprouve une fascination toute particulière pour tous les artistes du XXème d’après-guerre, pour avoir su créer si différemment, tout comme j’exprime un grand intérêt pour l’art de la Haute Renaissance italienne du cinquecento, et pour encore bien d’autres mouvements issus de l’Histoire de l’Art, permettant d’y emprunter diverses inspirations au fil des siècles.

Je peins essentiellement des portraits, quelque fois des paysages, et si j’ai longtemps voulu réussir à peindre de la manière la plus détaillée et réaliste qui soit, aujourd’hui il n’en est plus rien, je me plais dans la pratique du flou, dans le fait d’omettre des détails et de mettre en avant autre chose, que l’on ne verrait pas de manière traditionnelle. Il s’agit là de voir les choses autrement, de les montrer sous un angle dont on a pas l’habitude. J’aime peindre ou dessiner d’une manière plus ou moins précise et venir tout détruire d’un coup de pinceau, permettant de flouter l’ensemble et de le découvrir, le dévoiler sous une nouvelle approche, dans un mouvement imprévisible. Il est possible que le tout soit raté à cause de ce coup de pinceau, ce qui n’est pas grave, il suffit de recommencer, ou d’accepter le résultat et de passer à autre chose.

Ophélie Petit

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